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Toyota FJ55 Une voiture de maitre !

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Roland Bandieri est concessionnaire Toyota depuis 1982.Il est installé à Bassins, en Suisse. Lorsqu’il apprend un jour qu’un FJ55 est à l’abandon, il va tout faire pour le récupérer. Commence alors une belle histoire de restauration dans laquelle il va mettre toute sa passion et son savoir-faire. Au final, son FJ va retrouver une nouvelle jeunesse et dans sa belle livrée bicolore il va pouvoir arpenter à nouveau les belles routes de Suisse.

 

Un parcours atypique 

Lors de sa commercialisation en 1967, le FJ55 est le premier véritable Station Wagon produit par Toyota (il sera fabriqués j’jusqu’en 1980). En 1968, alors que le fabricant japonais n’exporte presque aucun tout-terrain en Europe, Toyota Suisse décide de faire venir quelques 4x4 pour répondre à la demande de certains clients. C’est ainsi que l’on importe sur le sol helvétique, une dizaine de véhicules neufs achetés aux Etats-Unis parmi lesquels on retrouve trois FJ55.Le reste du lot étant composé de FJ40 et 45 dont on a complétement perdu la trace à ce jour…

 Notre véhicule a donc une certaine originalité puisqu’il est le premier FJ55 exporté en Europe et qu’en plus il a transité au Etats-Unis avant d’arriver en Suisse. Il a d’ailleurs une petite particularité que l’on ne trouve pas sur le marché européen de l’époque : il ne possède pas de rapports court ! Si l’on regarde l’habitacle on aperçoit bien un deuxième levier à coté du levier de vitesse, mais ce levier permet seulement d’enclencher le pont avant pour passer en quatre roues motrices…Autre particularités par rapports aux 4x4 de la même époque : il est équipé d’une boite à quatre vitesses, alors sue jusqu’en 1975, tous les FJ55 destinés au marché européen ne possèdent qu’une boite à trois vitesses.

La voiture du Baron

Le premier propriétaire de ce véhicule était les baron Edmond de Rothschild comme l’atteste le carnet d’entretien. Pour une raison que l’on ignore, le baron avait fait repeindre son FJ55 en kaki et dans le même temps il avait fait changer la sellerie d’origine des sièges et des garnitures de portes pour la remplacer par un cuir fauve de plus bel aspect. Ce véhicule lui servait principalement pour ses déplacements à Megève. Pour la petite histoire, il faut savoir que le baron Edmond de Rothschild a fortement contribuée à la promotion et au développement de cette station de sports d’hiver inaugurée par sa mère en 1920.

Lorsque Roland Bandieri lui rachète son véhicule, ce dernier est quasiment à l’état d’épave. Stocké dans un coin de hangar, le 55 devra attendre une dizaine d’années avant d’être restaurée. Pendant ce temps, Roland en a profité pour récupère, de droite à gauche, diverses pièces neuves qui vont lui être très utile pour remplacer celle qui sont irrécupérable.

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  Magnifique exemple d’une restauration poussée à l’extrême. Aucune fausse note, que ce soit sur le plan de la carrosserie ou de nombreuses pièces d’origine qui viennent agrémenter l’ensemble.

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La Restauration

 

Dans un premier temps, le véhicule a été totalement désossé. Au vu de l’excellent état du châssis, Roland Bandieri s’est contenté de traiter de traiter ce dernier avec une protection antirouille avant de les repeindre. Les lames ont été remises à neuf et les amortisseurs d’origine ont pu être conservés, car ils étaient encore ne très bon état. Attendu que le véhicule affiche 140km au compteur, tous portent à croire que ses amortisseurs ont été changé peu de temps avant sa dernière utilisation. Si le dessous du véhicule n’a pas posé de réel problème, il n’en a pas allé de la même avec la caisse : les planchers avaient disparu, les ailes arrière étaient percés de toutes parts et les ailes avant étaient littéralement dévorées par la rouille. Ne parlons mem pas des veilleuses, de la calandre et des monogrammes piqués de rouille et donc inutilisable. En l’absence de pièces d’origine, les planchers et les ailes arrière ont été entièrement refaits. Pour les ailes avant, Roland a eu la chance : grâce à ses relations, il a réussi à en trouver deux neuves, ce qui lui a permis, au final, de sauver son véhicule. Suite à diverses rééditions, on trouve aujourd’hui sur le marché de magnifiques monogrammes et de belles pièces de carrosserie. Certaines de ces pièces sont arrivés à point nommés pour finaliser la restauration de la caisse. Une fois terminée, celle-ci a de l’être repeinte. Roland a voulu se rapprocher de la livrée d’origine. Le peintre a donc repris les deux couleurs, le vert et le blanc avec une petite entorse à l’origine puisqu’au lieu d’être vert, le toit est à présent du même blanc que le haut de la ceinture de caisse.

 

Cote mécanique, la restauration a été moins compliquée puisque le véhicule avait à peine plus de 100 000 kilomètres. Il a fallu remplacer l’embrayage, faire une révision complète, mettre un pot d’échappement neuf, remplacer tous les fluides et quelques joints, installer un radiateur neuf et remplacer tous les organes de freins. En ce qui concerne la transmission, hormis une réfection des moyeux avant, le reste n’a nécessité que vidange et graissage. Pour l’intérieur, vu la qualité et l’état de la sellerie, Roland a conservé celle-ci en l’Etat après une bonne séance de nettoyage réalisée par un spécialiste. Cette restauration a été terminée en 2000 et depuis ce véhicule roule régulièrement. Principalement en Suisse, mais également à l’étranger puisque nous l’avions croisée à l’Européen J4/J5 Meeting en 2012 en Alsace. 

Megève et les Rothschild

 

Dans les années 20, sur les conseils de son moniteur de ski, la Baronne Noémie de Rothschild découvre Megève et ses splendides paysages. Pour elle, ce site merveilleux est digne de rivaliser avec les plus belles stations Suisse, beaucoup trop fréquentées à sont gout par les Allemands. Lassé de côtoyer les ennemis d’hier, elle cherche un endroit pouvant accueillir l’aristocratie européenne qui souhaiterait « s’émanciper un peu » d’une trop forte présence teutonique. Megève lui convient parfaitement. Elle fait l’acquisition d’un immense domaine sur le Mont d’Arbois. Adossé au Mont Blanc, le plateau domine le village et fait face a l’un des plus beaux panoramas de la région. La baronne y fait construire deux hôtels, dont un qui fait partie aujourd’hui des « relais et châteaux » (le parrain de l’hôtel n’est autre que le Roi Albert de Belgique !) En parallèle la station se développe et devient rapidement le rendez-vous privilégié de l’aristocratie, ainsi que du monde des finances et des affaires. Le premier golf, les premières remontées mécanique, l’altiport sont progressivement aménagés sous la houlette de l’énergique Baronne de Rothschild, sans qui la destinée de Megève n’aurait certainement pas été la même…


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Avec un peu d’attention, on aperçoit nettement dans l’armature du haillon la fente par laquelle glisse la vitre arrière escamotable. Un système révolutionnaire pour l’époque, qui sera repris plus tard pour le regretté Four Runner l‘arrière « taillé à la serpe » s’inscrit parfaitement dans un design résolument fonctionnel. Ici, on privilégie avant tout les formes carrées qui favorisent le rangement et dégagent un maximum d’espace intérieur.

 

Le Fj55 En chiffres

Fabriqués de 1967 à 1980

Carrosserie : Break avec suivant les versions une porte arrière équipées d’une vitre électrique qui bascule vers le bas ou deux portes à ouverture latérales 

Nombres de places : 5.6.9 ou 10 Selon les versions et les pays

Dimensions : 4675x 1690x 1960mm

Empattement : 2700mm

Garde au sol : 210mm

Poids à vide : 1935kg