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Distributeur automobile multimarques

Toyota 80 Le roi des 4x4

 

Au milieu des années 80,Toyota commence à réfléchir à donner une succession à son Station Wagon , le 60.

Le nouveau modèle devra à la fois plaire aux américains avec un véhicule polyvalent et adaptés aux loisirs, séduire le difficile marché européen et rassurer les marchés ou le Land Cruiser fait référence : l’Afrique et l’Australie. Bref, il va falloir se surpasser.


 

Pour créer ce qui deviendra le 80,Toyota retient le meilleur de chacun de ses modèles existants : le 6 cylindres fiables et puissants des gros Land Cruiser, le confort et la polyvalence des petits LJ, et un design moderne et prestigieux dans la continuité du 60.En mars 1990 au salon le de Genève, les européens peuvent découvrir deux stars sur le stand Toyota, D’un coté la toute première Lexus, une berline de prestige qui taillera rapidement des croupières aux berlines de prestiges aux Etats-Unis. De l’autre, le nouveau Land Cruiser Fj80.Le stand a très fière allure! Les Toyota ont l’habitude d’évoluer avec prudence et chaque nouvelle nouvelle génération reprend la mécanique de la précédente. En principe. Car le 80 fait exception à cette règle et reprend biens moins d’éléments existants que d’ordinaires.

 

Rien que des 6 cylindres.

 L’exemplaire présenté en 1990 en Suisse est un FJ80,dont la mécanique est reprise du Fj62.Il s’agit d’un 6 cylindres en ligne à essence, de 4 litres et 155 chevaux (le 3F-E) Soyons honnête ,il déçoit un peu :la concurrence de 4x4x de luxe à l’époque (Range Rover, Jeep Cherokee) est à la fois plus puissante et moins lourde, Mais le constructeur promet l’arrivée d’un Diesel très ambitieux, Le Diesel à injectons directe monté T, premier diesel à injection directe monté sur une voiture particulière (2ans avant les Austin Montego et Fiat Croma ),était également à l’époque le plus puissant du monde. Bien que d’une architecture voisine, le nouveau Diesel n’en est pas dérivé. Aussi  étonnant que cela puisse paraitre ,c’est un moteur de Yamaha Marine qui est adapté à une utilisation routière qui sera monté sur la HDJ80.Par rapport au 12H-T qu’il remplace, la cylindrée du 1HD-T passe de 4litres à 4,2.  Ensuite, une injection directe via une nouvelle pompe rotative et des injecteurs spécifiques ( qui demanderont un entretien suivi) permet d’augmenter puissance et couple Tout comme le HJ61, le HDJ80 dispose d’un turbo soufflant à une pression raisonnable, au bénéfice d’une fiabilité totale. Est-ce pour cela qu’il continue à se passer d’échangeur de température ? Pour terminer, la distribution n’est plus à cascade de pignons mais à courroie, pour diminuer le bruit.

Un véhicule sans concurrence

Le résultat est (d)étonnant. Le HDJ80 est 23x plus puissant et 14x plus coupleux que le HJ61, qui était loin d’être « petit bras ».Mieux : avec une puissance de 167chevaux et un couple de 36,7mkg,il prend à nouveau le titre de voiture diesel la plus puissante du marché, Le FJ80 essence fait tous d’un coup pale figure et l’importateur français n’essaiera meme pas de l’importer ! Le HDJ80 se porte en concurrent des 4x4 à essence les plus prestigieux, et même plus : le Range Rover Vogue V8 et le Jeep Cherokee Limited 4,0 prennent tout d’un coup un sacré coup de vieux, ne parlons pas du Mercedes 280GE. Le récent Patrol GR et ses 115 chevaux parait tous d’un coup bien loin…La transmission est une nouveauté elle aussi . La veille transmission 4x4 enclenchable est réservée désormais à des marchés comme l’Afrique .L’Europe et L’Amérique du Nord peuvent compter sur une nouvelle transmission intégrale permanente ,une première sur un 4x4 Toyota , avec un différentiel central que l’on peut verrouiller électriquement. Le pont arrière dispose d’un différentiel autobloquant, mais les versions françaises sont livrées de série avec les blocages de pont avant et arrières. Ceux-ci se commandent électriquement via des tirettes à câbles comme sur le HJ61.Ils se verrouillent selon un ordre imposé : d’abord le blocage central , puis l’ arrière et enfin l’avant. L’autre grosse innovations porte sur la suspension. Suivant l’exemple donné notamment par la PatrolGR , elle abandonnes les 4 ressorts à lames pour adopter des ponts guidés par 5 bras et suspendus via des ressort hélicoïdaux. Le petit Lj70 avait testé avec grand succès cette solution 5ans auparavant. Coté freinage, on a remédié aux faiblesses du HJ61 en adoptant des disques ventilés à l’avant, et en remplaçant enfin les tambours arrière par des disques . Le HJ61 n’était disponible chez nous qu’en finition GX. Cette version est reprise sur le HDJ80, avec un niveau d’équipement Équivalent : les 4 vitres électriques , le verrouillage centralisés et … c’est a peu près tout. Une seule option au catalogue, la peinture métallisée . Les concessionnaires se chargent au besoin de monter une  climatisation disponible  en accessoires, Comme c’était déjà le cas pour le HJ61.La finition VX, déjà disponible à l’étranger sur les LJ et le HJ, devient enfin disponible  chez nous. Beaucoup plus complète, elle offre un volant en cuir, un intérieurs en velours, des réglages supplémentaires pour le conducteurs, une climatisation à commande par touches un toit ouvrant vitré , une console autour des leviers de boites…Elle est reconnaissable extérieur du premier coup d’œil à ses jantes larges et a ses extensions d’ailes ton caisse, ainsi qu’a ses encadrements  de vitres noirs et ses poignées de portes laquées ton caisse. Les exemplaires  français sont livrés avec une seconde banquette qui en font 7/8 places. Ces versions à deux banquettes sont reconnaissables a leurs vitre de coffre coulissante.

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